mercredi, février 28, 2007

Deux voix, un cri

mardi, février 27, 2007

L'histoire du grille pain maudit

La voiture est à l'homme ce que le grille pain est à la nature ou bien l'inverse: un fléau à éradiquer. En tout cas, je n'aime ni l'un ni l'autre. Je suis donc nihiliste. Oui, le grille pain est mon ennemi ultime.

Il est 6h du mat. Comme tous les matins, j'ai le cul dans la tête ou l'inverse, je sais plus. Comme tous les matins, je décide de me faire des tartines grillées. Et comme tous les matins, mon grille pain décide que je serai en retard au boulot. Il est inutile de se lever plus tôt car ce serait un aveu de faiblesse de ma part et cela ne ferait que renforcer le prestige de cette foutue machine.

Donc, je pose délicatement les tartines dans l'orifice prévu à cet effet. Mais un grille pain c'est vicieux. De chaque côté des grilles, il y a un espace, du vide quoi. Et à chaque fois, je dis bien à chaque fois, mes tartines tombent dans l'espace. Elles se trouvent donc coincées à l'intérieur de celui-ci les laissant grillées, mortes étouffées par la chaleur du bordel. Trois quart d'heure plus tard, une fois récupérées en lambeau et noircies par tant de souffrance, mon estomac criant famine et moi vengeance, je décide finalement que mon bol de benco ne sera accompagné que par ma haine.

Une fois, ma copine m'a surpris en train de le frapper. Elle l'a alors pris dans ses bras pour le protéger et le consoler. J'ai dormi le reste de la semaine dans la baignoire pendant que le grille pain avait pris ma place dans mon propre lit!!!!

C'en était trop. Il fallait réagir. D'autant que les tartines de ma chérie étaient toujours délicieusement grillées, à point. Il était devenu son chouchou et elle le préférait à moi car lui au moins ne disait pas de conneries. Et à chaque fois que je me tournais vers lui, il me riait au nez.

Un jour, ma copine s'est absentée pour lui acheter un lecteur mp3. J'avais peu de temps devant moi. Il fallait agir vite. Ma vengeance allait être terrible. Terrible. Terrible.

Je mettais deux tartines à griller à fond pendant quinze minutes. Comme d'hab, ce salaud les faisait tomber dans le trou. Sauf, que moi, au lieu d'aller les sauver avec une pince en bois, je pris une fourchette métallique. Là, le grille pain devint blanc. Tu vas manger ton pain noir, lui criai-je. J'introduis la fourchette dans la fente et la mit au contact avec un de ses organes vitaux en ferraille. Puis j'entendis "bzzzzzzzzz" et plus rien. Il venait de vivre ses derniers instants de grille pain. Victoire éclantante. Je rangeais ensuite l'arme du crime dans le tiroir du buffet puis alla regarder "Plus belle la vie".

Les deux tartines étaient mortes en martyrs et moi j'avais eu la peau de mon grille pain. Ma copine l'enterra deux jours plus tard. Elle était inconsable. Je lui dis que tout était fini maintenant et que plus jamais il ne nous fera du mal. Elle me dit qu'il était si mignon...

Alors, en sortant du cimetière, une machine à laver me regarda méchamment et me lança: ton linge ne sera plus jamais propre.

Depuis, je fais ma lessive à la main...

Arizona Dream

Rêve étrange que celui que j'ai fait le siècle dernier.
Hum, après avoir lu l'intégrale de Bukowsky en sifflant une bouteille de bourbon qui datait de 3000 ans avant notre air (de musique, jeu de mot bidon, honte à moi), je m'évanouis alors que j'ai à peine fait deux mètres à quatre pattes pour chercher dans quelle direction j'ai mis mon lit.

Je m'éffondre dans mon vomi sans finir dans la légende comme Jimi (jeu de mot vraiment bidon). J'entends les Cocteau Twins qui me disent que le prochain sur la liste c'est moi et que c'est pas en pleurant que je vais y changer grand chose. La route est longue pour aller en enfer. Car je ne mérite que l'enfer. Toute ma vie est un péché. Toute ma vie est un mensonge.

Je leur demande donc où est l'enfer car plus tôt je serai couché mieux ce sera. Pas de réponse. Je crie, je panique, je m'affole. Il faut que je dorme: où est l'enfer. Le petit prince me demande de lui dessiner une twingo. C'est pas le moment de venir me faire chier. Il s'en va en chialant et dire qu'il va se plaindre au renard.

Là, je vois Frodon et Sam. Mais, c'est trop tard. La Terre du Milieu est déjà loin. J'aperçois l'antre de Sauron. C'est donc ça l'enfer. Hé oui me dit the hardest working man in show business alias James Brown. Bienvenue dans mon antre. C'est donc lui le diable. Ze godfazer of soul. Putain, chante moi une chanson. C'est pas le moment de me faire chier.

Et là, je me réveille trois jours plus tard avec Sex machine qui tournait en alternance avec la musique de la communauté de l'anneau et Victorialand...

lundi, février 26, 2007

La Noircitude

2ème post dans la journée. Chanceux.

11 Mai 2022.

Au détour d’une dixième pinte dans ce bar bondé et enfumé, je décide vaillamment de vomir.

Me souvenant alors que la musique n’était plus rien dans cette sombre et illuminé époque, je me suis crevé les tympans avec des bouts de verres pillés puis découpé l’oreille droite (car la gauche porte malheur). J’aime le malheur. La recherche du bonheur a longtemps été voué à l’échec, il est de notoriété privé d’être le plus malheureux dans ce bas monde dominé par la poussière et les fumées. Le malheur est devenu bonheur. Heureux d’être malheureux.

La musique. Respiration lente et saccadé. La musique. C’est la vie. Se crever les tympans est signe d’une mort précoce et inavouable. Tel un Van Gogh sous morphine, l’oreille coupée et le doigt cassé je décide de rentrer chez moi. 25 étages sans ascenseur, 1059 marches (la 1060ème je l’ai sauté car elle ne m’inspirait pas confiance), le pied en sang, l’écouteur sur l’oreille restante, la deuxième donnée aux poissons-chiens. Il est minuit, le soleil ne se couche plus depuis 10 ans déjà. Les nuits sans soleil ne sont plus que vagues souvenirs dans l’inconscient de certains barbus. Certains ont même des photos du soleil qui se cache derrière la Terre. Même que parfois on voyait des étoiles.

1000ème marche, 3 litres de sang en moins. Je m’allonge, je ferme les yeux. Je vois les étoiles. L’une même file dans le ciel. Il est temps pour moi de changer de vie. Je serais pompier. Ou pas.

Sinon une blague :
Une fille dit : "Moi mon grand-père, il est mort dans les camps de concentration pendant la guerre"
Un gars lui répond : "Moi aussi, mon grand-père est mort pendant la guerre. Il est tombé du mirador."

Hum...

C'est bon de retrouver Bordeaux.
Même si...

Bière et schizophrénie

J’arrête pas de parler schizophrénie tout ça. Mais je suis pas atteint de folie ambiante hein rassurez-vous.

Quoique, si je dis que je le suis (schizophrène), c’est que je ne le suis pas. Sinon je ne le dirai pas. Car un schizophrène ne dit pas qu’il l’est, car il peut ne pas savoir qu’il l’est. Mais si je dis que je le suis en pensant que je ne le suis pas alors qu’en réalité je le suis, ça serait dur pour moi. Ça va vous suivez ?

Ainsi si je dis que je le suis en ne pensant pas que je le suis tout en sachant inconsciemment que je le suis même si consciemment je sais que je ne le suis pas. Or la schizophrénie justement nous fait rentrer dans une erreur de diagnostic de notre conscient. On pourrait alors penser que consciemment on ne l’est pas alors qu’en fait si on le sait. Comme je sais que je ne sais pas que je le suis, il se peut que je le suis sans le savoir même si je pense l’inverse de ce que je devrais penser.

Putain, j’ai peur.

Le premier qui dit qu’il faut être un grand malade pour écrire ça, c’est giga cool lol mdr.

PS : J'ai beaucoup réfléchi. Je ne m'enflamme plus pour la musique. Je n'en parlerai plus que très peu. Je reviens au principe même de base du blog. La connerie.

samedi, février 24, 2007

Bon, ben, ce soir, je vais me mater le dernier David Lynch. J'ai pris mes précautions. Je suis passé chez le pharmacien récupérer 6 boîtes de Doliprane.

Tiens, je suis allé faire un tour du côté de Youtube. Alors, voilà, plusieurs clips de la chanson la plus triste du monde sont désormais sur le contre-blog. Ami lecteur, choisis ta version. Y'en a pour tous les goûts, du crooner vieillissant en passant par les chicanos. Tour du monde musical de "There is a light that never goes out". Perso, demander à Naast de pondre un chef d'oeuvre pareil, c'est comme persuader Patrick Eudeline, qu'être rock en 2007 (il parait que la phrase "être rock, c'est..." est la formule qui tue dans R&F!!!! mdr), c'est écouter Collection d'Arnell Andrea et le label Hyperium.

Clip original: sexuellement ambigüe comme le Moz



Clip joué par les frères Gonzalez



Clip qui illustre le mieux à mon avis les paroles de la chanson



Clip version muppet



Clip version hukulele



Clip du Moz vieillissant



Voilà, la prochaine fois, on ira faire un tour du côté de Manchester période madchester.

vendredi, février 23, 2007

La vie c'est lancer des balles

C'est dur d'écrire quand on n'a pas envie. Hélas, le contrat qui me lie au contre blog m'oblige à écrire au moins une chronique chaque semaine sous peine de devoir 1 million d'euros de dommage-intérêts à Molmeus. Et là, je regrette d'avoir signé ce contrat sous l'emprise de 4 g d'alcool dans le sang. Enfin, c'est la vie... On fait tous des erreurs.

Comme diraient les Beatles à la fin d'Abbey Road "And in the end, the love you take is equal to the love you make" ou l'inverse, je sais plus. Quelle belle phrase...

D'ailleurs puisque je ne peux plus m'acharner sur Patrick Eudeline et son journal, j'ai décidé de m'attaquer à une autre personne que je déteste depuis plus de 10 ans: Yoko Ono. Oui, vous allez me dire, tout le monde la déteste parce que c'est à cause de cette salope que le plus grand groupe de pop de l'histoire a splitté. Que c'est un ennemi commun et consensuel sur qui tout le monde a envie de cracher son mépris. Soit. Mais au moins, Molmeus sera de mon côté pour mener ce combat. Du moins, je l'espère.

J'ai décidé de créer une association visant à mettre hors d'état de nuire Yoko Ono et à reformer les Beatles. Oui, me direz-vous, le pari est risqué car deux de ses membres ne sont plus, paix à leur âme...

Mais, bon sang, on est en 2007, les gars, réveillez-vous et il suffirait de prélever un morceau de cendre dans les tombes de John et George pour créer deux clones. Imaginez en 2007; les Beatles se reforment et donnent une suite à Let It Be. Je vois la gueule de Thom Yorke ou de Morrissey. Les pauvres, aux oubliettes Radiohead, Smiths et autres Belle & Sebastian.

Ils font un voyage initiatique en Thailande, fument un tas de plantes exotiques et sortent un putain d'album psyché entre Primal Scream et Stone Roses. Bon j'arrête d'être nostalgique.

jeudi, février 15, 2007

!!!

Je suis publié dans Rock&Folk...

Ouvrant mon magazine favori je m'empresse de regarder le courrier des lecteurs. Et là, je vois ma lettre signée Molmeus.

Molmeus in R&F...

La classe non?

mercredi, février 14, 2007

Droit de réponse

OK, je vois que j'ai provoqué le courroux de Molmeus.
Hum, j'aime pas Artic Monkeys, Naast et cie. C'est mon droit.
Non, ces dernières années, j'ai aimé Arcade Fire, les Shins, le dernier dEUS, le dernier Depeche Mode et Tindersticks. Mais, je dois dire que la presse en fait des tonnes sur des groupes incapables d'aligner deux bons titres d'affilée. Oui, ils sont pas communs ceux qui peuvent aujourd'hui sortir de la bonne zik. L'exemple flagrant de la monstrueuse hype c'est le sieur Davandra Banhart, la plus grande escroquerie du rock depuis les Sex Pistols (sauf qu'eux le reconnaissait et en plus les Sex Pistols c'est bien). En couv' des Inrocks, de Télérama... Et quand on écoute le disque, qu'est-ce qu'on s'ennuie.
Les médias sont obligés de trouver un nouveau groupe chaque semaine pour que le lecteur ne se lasse pas. Hélas, 90% de ces groupes sont indigents. Il y a quinze ans, les Inrocks étaient mensuels. Ils faisaient des interviews des Pixies ou de Pavement de 15 pages avec photos en noir et blanc et papier cartonné. Aujourd'hui, ce pov journal sort toutes les semaines et est devenu un croisement entre Voici et Entrevue. Sans parler de la qualité du papier. Donc chaque semaine, un nouveau groupe, bon ou mauvais, on s'en fout. L'important c'est d'être dans le coup.

J'ai jamais aimé R&F pour une raison différente. C'est que leur vision du rock me donne la gerbe. Tout simplement. Eux, ils font dans le classic rock. Style les références Pink Floyd ou les Who. Ok. Je veux bien. Mais quand on creuse un peu, on s'aperçoit que justement des groupes comme Pavement, Sebadoh ou Dinosaur Jr sont injustement ignorés alors qu'ils sont l'exemple même de l'intégrité et de l'indépendance dont ce journal manque sérieusement. Sans parler des artistes 4aD style Cocteau Twins. Bref, du classic rock bien gras et qui tâche la chemise. Limite mainstream.

A la limite, le seul journal qui vaille le coup d'être lu, c'est peut-être Magic. Je ne fais pas l'apologie d'un rock intello, écouté par une élite qui pète plus haut que son cul. Juste une musique qui ne se prenne pas au sérieux. L'exemple flagrant c'est Pavement. Mais des groupes comme Pavement, aujourd'hui, ben y'en a plus tellement. C'est dommage.

A part ça, Windows Vista vient de sortir et Bill Gates m'a envoyé un mail pour me prévenir que si je ne passais pas à Vista d'ici une semaine, ma famille serait égorgée, mon scooter incendié et mon ordinateur formaté à distance. Bigre... Je crois que cette année, le Bill, il a sorti les grands moyens.

Le pb avec Vista c'est qu'il faut un disque dur de 10 tetras, une mémoire vive de 64 Gos et une carte graphique supportant Direct X 120. Hum, dur à trouver chez Surcouf. Je crois que je vais installer Linux... Tant pis pour ma famille.

lundi, février 12, 2007

Réponse à R&F

Je suis contre mais alors un Putain de Contre par rapport au raisonnement de FatFrancis.

Regarder le futur, ne pas trop s’appitoyer sur le passé avais-je entendu récemment par toi-même cousin. C’est ce que tu reprochais à R&F.


Mais là tu craches sur ce rock pas exceptionnel mais qui a le mérite de faire bouger, d’être dansant, de rendre joyeux. Tu a des à priori à la con qui ne te rendent pas objectif. Conseiller par Eudeline et parrainer par R&F donc forcément de la merde. Et là que fais-tu ? Tu t’appuies sur des groupes vieux de 20 à 50 ans. Les Sonics c’est pas de la toute première jeunesse. NoirDez ça a plus de vingt ans. Cobain est mort et ne fait plus tripper que les nostalgiques du grunge. Kinks, T-Rex, les Stooges, le Velvet et autres Clash. Regarde le futur, ne regarde pas derrière toi. Et apprécie. Plus aucun groupe ne sera punk, plus aucun groupe ne ressemblera au Velvet. Accepte-le et danse sur les Naast.

PS : C’est pas pour ça que j’approuve la musique parisienne. Mais je trouve le raisonnement limité.

Quand à Eudeline. On est d’accord, ce gars est con. Il ne mérite même pas qu’on parle de lui.

Droit de réponse de FatFrancis. Puis après le débat est clos. On ne parle plus de R&F. C’est pas le but de ce blog de s’entretuer.

samedi, février 10, 2007

Avocat du diable

Je veux pas faire l'avocat du diable mais.
Ci-git un extrait du dernier Rock & Folk écrit par Nicolas Ungemuth sur les Naast.

"Gustave (chanteur des Naast) a un père qui a écrit sur le rock. Grossière erreur, il devrait s'en trouver un fraiseur, mieux, un rémouleur. Ou carrément l'idéal : un criminel condamné à perpétuité. Un égorgeur d'enfants, un violeur du troisième âge.... Parce qu'à regarder les forums, c'est l'obsession récurrente : les Naast seraient pistonnés. Ils auraient des contacts, des réseaux partout - peut-être même sont-ils francs-maçons ? - surtout Gustave avec son Rupert Murdoch de père, que personne ne connait d'ailleurs.
Vu, là sur Internet : "Les Nastes, y sussent la pinne à Philippe Manoeuvre". L’affirmation est ridicule : quiconque connaît Philippe Manœuvre sait bien qu’il n’est pas bisexuel. Mais ce n’est pas tout. En plus d’être de jeunes prostitués, des poils plein les dents, les Naast, qui plus est, sont Parisiens. Normal qu’ils deviennent riches, qu’ils couchent avec Delarue, qu’ils refusent de dîner ailleurs qu’à L’Espadon, qu’ils ne se déplacent qu’en limousine de marque allemande…
C’est PSG/OM… Parisiens têtes de chiens. Mais que nous ennuient-ils, les ultras de Montauban ? Pendant vingt-mille ans, il ne s’est rien passé à Paris. Ce n’était que Havre, Rouen, Angers, Bordeaux, Marseille, et que sais-je encore, La Bourboule, et tant mieux. Pour le meilleur et pour le pire. Pour les Thugs et Zebda… Qu’on ne vienne pas nous irriter parce que au bout de vingt ans, on parle enfin de cinq groupes à Paris. Mais d’où sortent-ils, ces Néanderthal ? Qu’ils arrêtent et retournent à leur répertoire de Rage contre la machine. On n’a plus le temps pour ce genre de facéties. Il y’a du rock and roll à Paris, et c’est là que j’habite. Tout le monde n’a pas les moyens de se payer le déplacement pour filer à Perpignan, le vendredi soir, écouter la dernière sensation sudiste.
Et puis, fatalement, on arrive à l’argument ultime : ils auraient des gueules de « play-boy », les filles les aiment… C’est impardonnable. A l’inverse d’Iggy, Elvis, Brian Jones, Eddie Cochran, Kurt Cobain, Liam Gallagher, odieusement laids et pédés. Non, non. Il faudrait que les groupes parisiens ressemblent tous au chanteur de Muse. Qu’ils aient une disgrâce naturelle à guérir les hoquets récalcitrants. Qu’ils effraient les enfants et les enfants et les petites vieilles dans la rue. Qu’on se moque de Gustave quand il fait ses courses. Que sa peau soit tellement curieuse que les caméléons explosent à son contact… Qu’ils aient, lui et ses collègues, de pus qui leur coule des narines, des doigts palmés, l’haleine tuante… Les filles des Plasticines sont belles… ? Elles ont tort ! Elles devraient, chaque matin, se ripoliner vite fait à l’acide sulfurique. Tout faire pour ressembler à Sim. Se faire pousser des mentons déments comme les frères Bogdanov. Là, enfin, les provinciaux hostiles seraient calmés… Ils se diraient : On a enfin à Paris des groupes aussi moches qu’à l’époque du grunge, des filles aussi laides que Courtney Love.
C’était la litanie des reproches mais, dans le fond, ce sont tous les mêmes : les Naast, Shades, Second Sex, Plasticines, Brats, etc, font parler d’eux alors que des centaines d’autres, qui se considèrent naturellement comme bien meilleurs, semblent condamnés à l’anonymat. La faute de la presse, qui les néglige et déteste la province, et des maisons de disque qui ne savent pas reconnaître le bon grain de l’ivraie. Et ils n’ont pas tellement tort : il n’y a pas que des bons groupes dans la scène dite parisienne. A ce que j’ai vu et entendu, comme dans toutes les scènes, il y’en a beaucoup qui n’ont aucun talent et qui n’en auront jamais. Certains doivent encore travailler, étudier le songwritting, savoir dissocier un refrain d’un couplet et un pont, et ne pas se contenter de faire du bruit en Repettos. Mais d’autres sont déjà prêts à sortir du bois. Pour moi, les Naast, les Shades, les étonnants Mondrians et les Second Sex sont les meilleurs, parce que leurs chansons sont tout simplement les meilleures. Mais je ne connais pas tout. Et d’ailleurs avant d’entendre l’album des Naast, j’étais pour tout dire assez anxieux.


FatFrancis je trouve ton raisonnement assez limité. Le débat est loin d'être clos je pense.

Plastiscines - Clip Loser

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Sont-elles pas mimi ?

R&F aux chiottes

Pour Rock & Folk, des groupes comme Naast (sic), Second Sex (re-sic), les Shades (rere-sic) ou les Plasticines (rerere-sic) sont ce qui est arrivé de mieux au rock français depuis 20 ans. Hum, Noir Dez, Marquis de Sade, Thiéfaine justement ou les Bérus? Des amateurs à côté de ces jeunots. Et moi à qui on l'a fait pas (ou plus), je me marre!! Hum, Molmeus va encore lire ce post d'un oeil soupçonneux du style "Ca y est, il recasse du R&F". Ben, oui, je peux pas m'empêcher de ne pas aimer un magazine qui se croit capable d'imposer ses standards en matière de rock "branché". Et, je me marre parce qu'ils ont l'air vraiment trop d'y croire ces groupes. Regardez les photos de ces ados en jeans moulants en cuir, dégoulinants de sueur après un set donné un mercredi après-midi avant d'aller faire leurs devoirs de mathématiques. C'est à mourir de rire. C'est vraiment la caricature de ce que Kurt Cobain dénonçait: le rock des poseurs, des bourgeois blancs. En plus, il veulent croire à un destin à la Libertines... Pfou, ils en sont si loins... Hum, les vieux blaireaux Manoeuvre et Eudeline ont l'air de rajeunir en écoutant ce rock parisien donc élitiste puisque le rock de banlieue ou de province c'est de la m...

Ce pseudo-rock parisianiste, ça fait des mois que R&F en parle, en fait des tonnes alors que ces groupes-là ne font qu'imiter les Kinks, T-Rex, les Stooges, le Velvet et autres Clash. Rock douteux? C'est sûr. Recyclage? C'est certain. A voir les Plasticines, je me réécouterai bien la version originale: les Slits. A écouter Second Sex sur My Space, hum, ben, je préfère les Sonics. Une version originale en noir et blanc est tjrs mieux qu'une version restaurée en couleur et en français. Ouais, c'est du rock entre fraises tagada et Champomy.

Ce qui me fait le plus marrer, c'est qu'ils sont encore au lycée, qu'ils se croient des rebelles de la society alors qu'en fait ils viennent tous du 16ème, leurs parents sont banquiers ou chirurgiens et que leur souci c'est de savoir si Dauphine c'est mieux que Nanterre... En même temps, les Strokes, c'est aussi des fils à papa mais eux au moins, ils ont du talent et ne sont pas des poseurs.

Toute cette hype, ce fracas autour de ces groupes me donne la gerbe. Ce c... de Eudeline se la pète en déclarant qu'il est le Parrain, ze Godfather de ces minots. Celui-là, je peux décidément pas l'encadrer. Il se croit punk et nous sort toute une réthorique sur les accords qu'utilisaient les Beatles pour composer Let It Be. Ca, c'est être punk!!!! Eudeline, je pisse sur ta chemise mod!!!

Alors, oui merci R&F et merci aussi à toi Eudeline!! Décidément, si vous n'étiez pas là, notre monde serait bien triste!!!

jeudi, février 08, 2007

Et moi je suis timide comme un enfant mort-né.

Si j'avais du talent j'aurai aimé écrire ça.


Ce matin le marchand de coco n'est pas passé et au lieu de
Se rendre à l'école, tous les vieillards se sont amusés à casser
Des huîtres sur le rebord du trottoir avec desDémonte-pneus...
Sur ma porte j'ai marqué : "Absent pourLa journée"...
Dehors il fait mauvais, il pleut des chats et des
Chiens... Les cinémas sont fermés, c'est la grève des clowns...
Alors je reste à la fenêtre à regarder passer les camions
Militaires... Puis je décroche le téléphone et je regarde
Les postières par les trous de l'écouteur...


Tu as la splendeur d'un enterrement de première classe
Et moi je suis timide comme un enfant mort-né.
Oh, timide ! Oh, mort-né !
Dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles
Se déconnectent et que tu les prennes sur la gueule...
Je t'aime, je t'aime... Et je t'offre ma vie et je t'offre mon corps,
Mon casier judiciaire et mon béribéri, je t'aime !

Ce matin les enfants ont cassé leurs vélos avant de se jeter
Sous les tramways No1, No4, No10, No12, No30, No51, No62
No80, No82, No90, No95, No101, No106 et 1095 (qui gagne
Un lavabo en porcelaine)... En sautant de mon lit,
J'ai compté les morceaux... C'est alors que j'ai vu le regard
Inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une
Bête à travers les pales du ventilateur tout en faisant l'amour
Dans une baignoire remplie de choucroute garnie...


Tu as la splendeur d'un enterrement de première classe
Et moi je suis timide comme un enfant mort-né.
Oh, timide ! Oh, mort-né !
Dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles
Se déconnectent et que tu les prennes sur la gueule...
Je t'aime, je t'aime... Et je t'offre ma vie et je t'offre mon corps,
Mon casier judiciaire et mon béribéri, je t'aime !


Hubert Félix-Thiefaine

lundi, février 05, 2007

I Love Shane McGowan

La musique irlandaise.
The Pogues.

J’ai des envies de bière, j’ai des envies de Dublin.





Le chanteur est bourré dans le live et a des dents complètement pourrites (heureusement il en a encore à ce moment de sa vie, si vous osez chercher sur Youtube, faites gaffe vous allez avoir des cauchemars). C’est marrant ou pathétique. En tout cas, c’est beau.

Razorlight in Strasbourg

Molmeus est allé en Angleterre. Du moins on aurait pu le croire. N’écoutant que mon courage, je suis allé à la Fnac prendre un billet pour Razorlight. Ne connaissant pas le groupe, je fjiojfezohd l’album le matin même pour l’écouter. Mouais. Bah grâce au boulot de mon papa j’ai 50 % sur tous les concerts. Mouhahaha. Je peux donc aller voir des groupes dont j’ai à peine et vaguement entendu le nom. Ce qui est le cas de Razorlight. Soit.

Arrivée dix minutes avant le concert. Une queue hallucinante de 100 mètres pour rentrer. Putain, ça a l’air connu Razorlight. Je demande qund même à la charmante demoiselle devant moi. Euh c’est bien la queue pour Razorlight ? Yes. It’s for Razorlight. Et elle a le bon goût de rajouter qu’elle est anglaise. Merci connasse j’avais pas compris. Bon la queue pour rentrer, la queue pour poser le blouson. J’ai envie d’être dans la fosse. Je vais crever si je garde mon manteau.

Première partie : The Tatianas.
Un groupe sympathique de rauque local venant de Ffeihfjoihezjzsheim. Mouais bof bof. On voit l’influence des Libertines. Même guitare, même voix, même allure. Z’aurait mieux fait de reprendre des chansons des Libertines, le public aurait peut-être bougé. Premère partie neutre donc. Fin de l’acte.

Queue pour aller chercher un ticket pour boire une bière. Queue pour prendre une bière. (grosse erreur la bière, vous verrez ça plus tard). La galère pour essayer de rentrer dans la fosse. A force de regard haineux des vilains gens, je suis assez éloigné de la fosse. Première chanson. OK ça bouge pas. Deuxième chanson. Putain, j’ai envie de pisser et ces cons de vieux qui restent plantés la. Troisième chanson, ok il faut que je pisse. Toute la foule à traverser pour aller aux toilettes. Retour. Molmeus ruse. Des lièvres font un forcing pour rentrer dans la fosse. Enfin, j’y suis. Et là c’est le drame. Ou pas. Si être entouré de charmantes anglaises qui se jettent sur vous constituent un drame c’est que vous êtes un peu concon (bre). Enfin, j’apprécie, ça bouge, ça chante (mal), moi je connais rien j’applaudis. Enfin tout ça pour dire que pendant tout le concert je n’ai entendu parler qu’anglais. Je me suis cru à Londres ou Bristol pendant un moment, c’était bien finalement. Retour à la réalité. Fin du concert. Queue pour récupérer les manteaux.
Ce matin, je me lève et j’ai la crève. Youhoou. Rauque et roll.