vendredi, avril 13, 2007

Télé pris qui croyait prendre

Hum, que dire ce soir qui n'est déjà été dit. Bon, voyons, je vous ai déjà parlé de mon adoration de Morrissey et des Smiths, de mon aversion pour Naast et de mes problèmes avec Bill Gates.

Non, que dire? Je ne vais pas charrier Molmeus, ce serait trop facile. Vous avez déjà passé un dimanche après-midi devant Michel Drucker? C'est à peu près ce que je ressens à l'instant où j'écris. Un vide abyssal. La page blanche. Le cauchemar de tout écrivain, qu'il soit bon (moi) ou mauvais (Oscar Wilde).

Tiens, à tous mes potes qui broient du noir, écoutez le dernier album de Lambchop, vous aurez une bonne raison d'avaler une bouteille de cyanure. Tel un Franquin des temps modernes, je suis l'illustrateur bienveillant des Idées Noires. Celui dont le cynisme n'a d'égal que l'hypocrisie.

Car, il n'y a rien de plus comique que les gens dépressifs et suicidaires. J'en connais un paquet. Se lamenter en écoutant hum, David Sylvian, ben voyons. Si tu veux être heureux, écoute la "Nouvelle Star".

J'aime bien André Manoukian, alias Dédé les doigts de fée, il a la classe d'un maquereau qui harcèle sa protégée pour qu'elle lui refile le pognon de sa dernière passe. Bon, je vais pas taper sur la "Nouvelle Star" car on est entre gens d'un autre niveau culturel. M'enfin...

Michel Drucker est à la télé ce que le Tranxen 200 est aux suicidaires; Un anxiolitique de folie. Ne nuit pas à la santé. Non Drucker, c'est mieux que cela. C'est le poison qui coule dans les veines d'un patient malade qui rêve qu'on l'envoit de l'autre côté de la barrière depuis des années. Doucement, tout doucement, il s'insinue en vous jusqu'à vous achever. Le dernier souffle, vous ne voyez plus que lui assis sur son divan rouge en train d'interviewer son pote Michel Sardou pour la 17ème fois en deux ans.

Michel Drucker, c'est la télé de papa qui vient vous rendre visite quand vous ne savez pas quoi faire, l'ami des gens seuls et des vieux. Oui, Michel Drucker est le meilleur ami du vieux (espèce en voie de développement exponentiel dans nos contrées). Le vieux dans la vie a deux passions: lire Télé 7 Jours et mater Drucker.

Michel Drucker, c'est le bon pote qui accompagne le vieux jusqu'à la mort. Combien de fois n'a t-on retrouvé de cadavres de vieux devant Vivement Dimanche avec Bernadette Chirac? Oui, beaucoup. Ce gars-là est pire que la canicule de 2003. Un vrai fossoyeur. Il nous enterrera tous.

Alors comme dirait un escroc notoire, Jacques C.: il y a une vie après Michel Drucker, il y a une vie jusqu'à la mort.

lundi, avril 09, 2007

jeudi, avril 05, 2007

C'est marrant, des fois, l'informatique... Pour justifier de mon absence trop longue pour certains fans hardcore, je vais vous donner l'adresse de Bill Gates. Car c'est à lui qu'il faut demander des excuses.

L'autre jour, donc, j'allume mon ordi. Jusque là, rien de grave. Je clique alors sur l'icône du menu "Démarrer". Et paf, alors que je ne m'y attendais pas, écran bleu! Merde, c'est quoi bordel? J'ai rien fait de mal, je vous jure... Je redémarre alors l'ordi. Merde, je me retrouve en mode sans échec. Fuck off... Non, mais moi je veux pas jouer aux échecs, je veux juste aller sur mon blog pour insulter Molmeus.

Donc, là, je me dis tel Othello devant son crâne et moi devant mon ordi " Formate ou formate pas?". Prenant mon courage à aujourd'hui et non pas à demain (jeu de mot que m'a soufflé Molmeus), je sors l'arme ultime, celle devant lequel un virus fait caca dans son froc: le cd d'installation de windows XP. Au bout de 3 jours et de 13 formatages (oui, je suis patient), je dois m'avouer vaincu: mon disque dur est mort (rassurez-vous pas celui où j'ai compilé l'intégrale de Carlos et des Musclés).

Je sors alors l'autre arme ultime, celle qui fait trembler les vendeurs: mon porte-feuille. Direction le supermarché des geeks: Surcouf Mérignac. Mais en laçant mes chaussures, j'entends qu'on frappe à la porte. Je regarde par le judas. J'aperçois trois gaillards lunettes noires et costard gris style men in black. Hum, suivant mon optimisme légendaire, j'ai peut-être gagné quelque chose. J'ouvre. Une voix style Vito Corleone me demande si je suis bien Fat Francis. Je réponds benoitement que oui.
"Il se trouve que votre ordinateur possède une version pirate de notre système d'exploitation. Pourrions nous entrer et fracasser tout ce qui se trouve à l'intérieur?"
Hum, c'est à dire que j'avais une course à faire. Vous voulez pas repasser, hum, dans 5 ans?
Le gorille est têtu et n'aime pas qu'on le contrarie. Avant de metre en miettes mon appart, c'est moi qu'ils fracassent.
A la fin, je leur crie que je vais porter plainte et que je les retrouverais en enfer et qu'ils feront moins les malins. Ces salauds m'ont répondu cette phrase qui me hante nuit et jour:
"Qui ose se mettre en travers de notre maître à tous, Billou , menace de s'exposer à son terrible courroux sans limites."

Depuis ce jour, j'ai acheté Vista une bouchée de pain (380 euros) et quand j'allume mon ordi, une phrase de bienvenue m'affiche "tu t'es bien fait niquer connard", avant de bugger quand je lance Internet.