mardi, mai 08, 2007

Welcome in Sarkoland

Hum, lendemains de défaite difficiles. Profitons des derniers instants de notre bonne vieille démocratie. Buvons, crions, dansons, car après il sera trop tard. D'ailleurs, n'est-il déjà pas trop tard.

Le 6 mai, le peuple français a tranché. Il a choisi un despote prêchant le communautarisme, l'ultra-libéralisme, l'individualisme... Et tant pis, pour les plus faibles, les jeunes, les chômeurs, les immigrés... Ceux-là n'ont qu'à travailler ou bien rentrer chez eux.

Il faut croire qu'en 2007, des mots comme "humanisme", "solidarité", "partage" sont ringards, dépassés, auxquels la France ne croit plus. Oui, en 2007, avec Sarko, c'est le triomphe du chacun pour soi, du marche ou crève. Qui a dit que les valeurs anglo-saxonnes ne s'exportaient pas?

Donc, avant que le bruit des bottes n'assourdisse notre quotidien, que les télécrans n'envahissent notre maison, il faut rentrer en résistance. N'ayons pas peur des mots. Sarko utilise volontier le mot "karcher", le mot "résistance" doit être réhabilité.

Une résistance de la jeunesse, des plus faibles. Rien n'est perdu. Tout est à construire. Plus que jamais, ne pas baisser les bras. Nous allons vivre pendant cinq ans dans un pays où les inégalités entre plus riches et plus pauvres ne seront jamais aussi fortes, où la justice ne sera nulle part et la police partout, où TF1 sera le porte-parole officiel des puissants. Les chômeurs, les immigrés seront pourchassés. La justice sociale sera détruite. Oui, cela fait peur, et c'est ce que 53% des français ont voulu. Gageons que dans quelques temps, le peuple, une fois décuvé sa gueule de bois, réagisse. Espérons.

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