Pauvre petite fille pauvre
Attention les gens. Ceci n’est pas de moi. Je ne suis pas assez drôle pour écrire ça. Alors que je regardais la bibliothèque familiale dans un accès de crise de lecturite aiguë, je tombe sur un livre dont le titre et la couverture semblent bien bien niais.
Sweet dreams que ça s’appelle. Pris d’un curiosité soudaine et pensant tomber sur une belle perle je lis le résumé. Et là c’est le choc.
Je vous laisse juger.
« Pauvre petite fille pauvre, Patsy Cline est riche d’enthousiasme, de charme, de gaieté, de joie de vivre. Riche surtout d’une voix qu’on ne peut entendre sans frissonner. Elle veut arriver, faire carrière, elle rêve d’une maison entourée de fleurs… Mais mal mariée, elle rêve surtout d’aimer et d’être aimée. Et un soir… c’est le coup de foudre, le divorce, l’amour enfin, l’amour fou, tel que Patsy se l’était imaginé, encore plus beau même, avec ses moments de bonheur indicible, mais avec ses drames aussi…
Patsy Cline a existé. Elle est montée au hit-parade de la chanson, elle a souffert, elle a été heureuse, et c’est la merveilleuse Jessica Lange qui l’incarne pour nous à l’écran. »
Non, vous ne rêvez pas. C’est effectivement pitoyable. Ce roman a été traduit à la truelle. Et allez j’ose, la traduction est de Georges Vecsey (vecsey (jeu de mot et BIDE) sûrement d’être un mauvais écrivain et un affreux tout moche traducteur).
Analysons ce résumé
Pauvre petite fille pauvre. Ben ouais elle est pauvre parce qu’elle a pas d’argent, mais en plus elle est un peu coconne, c’est une pauvre fille. Moi je dis bravo. Cette phrase est à ranger des dialogues dignes de Rambo 14 : le retour au bercail et de Rocky 22 : Il va tous les niquer.
Patsy Cline est riche d’enthousiasme, de charme, de gaieté, de joie de vivre.
Ça y’est, là je comprend plus rien, on m’a dit qu’elle était pauvre (même qu’on insistait lourdement dessus).
Riche surtout d’une voix qu’on ne peut entendre sans frissonner.
Alors là effectivement si on lit pas la fin du résumé, ceci ne veut strictement rien dire. Bon on sait qu'elle chante et qu'elle fait frissonner les gens (comme un traducteur lambda lorsqu'il entend le nom de Georges Vecsey, l'homme qui traduit moins bien qu'une mouette trisomique).
Elle veut arriver, faire carrière, elle rêve d’une maison entourée de fleurs
C'est bien, au moins elle est pas chiante. Quand elle sera riche et célèbre, elle achètera des fleurs. Je vous l'avais dit, c'est d'un niais. Moi personnellement, je quitterai tous mes amis et m'installerait en Charente.
Mais mal mariée, elle rêve surtout d’aimer et d’être aimée.
Hum mal mariée. Oui mieux vaut ne rien dire et pleurer en silence.
c’est le coup de foudre, le divorce, l’amour enfin, l’amour fou, tel que Patsy se l’était imaginé, encore plus beau même, avec ses moments de bonheur indicible, mais avec ses drames aussi
Bordel. Attention toute une vie résumée en trois mots. Coup de foudre + divorce + amour. Plein de mots compatibles. Puis la fin, c'est digne d'un Alain Chabat au sommet de sa glore.
Elle est montée au hit-parade de la chanson, elle a souffert, elle a été heureuse.
Ah elle a souffert et a été heureuse. C'est cool, un peut comme tout le monde non. Le hit-parade de la chanson. DE LA CHANSON. Bordel, vous en connaissez d'autres vous des hit-parade.
Allez pour le fun un petit extrait du livre :
" Patsy en resta bouche bée de stupéfaction"
"Sur ce, il tourna les talons et s'en alla, en brandissant son indignation comme un drapeau"
"Après s'être tirée du lit de bonne heure"
Tout ça dans la même page.
Les zamis, créons un fan club. Le fan club du comique le plus méconnu dans ce bas monde. Le fan club de Georges Vecsey.
Allez une petite citation pour finir :
Allez mollo, chuchota t'il, c'est un mariage pas une pendaison.
Les gratteurs de banjo fumaient à l'aise entre eux et pas du tout nerveux.
Sweet dreams que ça s’appelle. Pris d’un curiosité soudaine et pensant tomber sur une belle perle je lis le résumé. Et là c’est le choc.
Je vous laisse juger.
« Pauvre petite fille pauvre, Patsy Cline est riche d’enthousiasme, de charme, de gaieté, de joie de vivre. Riche surtout d’une voix qu’on ne peut entendre sans frissonner. Elle veut arriver, faire carrière, elle rêve d’une maison entourée de fleurs… Mais mal mariée, elle rêve surtout d’aimer et d’être aimée. Et un soir… c’est le coup de foudre, le divorce, l’amour enfin, l’amour fou, tel que Patsy se l’était imaginé, encore plus beau même, avec ses moments de bonheur indicible, mais avec ses drames aussi…
Patsy Cline a existé. Elle est montée au hit-parade de la chanson, elle a souffert, elle a été heureuse, et c’est la merveilleuse Jessica Lange qui l’incarne pour nous à l’écran. »
Non, vous ne rêvez pas. C’est effectivement pitoyable. Ce roman a été traduit à la truelle. Et allez j’ose, la traduction est de Georges Vecsey (vecsey (jeu de mot et BIDE) sûrement d’être un mauvais écrivain et un affreux tout moche traducteur).
Analysons ce résumé
Pauvre petite fille pauvre. Ben ouais elle est pauvre parce qu’elle a pas d’argent, mais en plus elle est un peu coconne, c’est une pauvre fille. Moi je dis bravo. Cette phrase est à ranger des dialogues dignes de Rambo 14 : le retour au bercail et de Rocky 22 : Il va tous les niquer.
Patsy Cline est riche d’enthousiasme, de charme, de gaieté, de joie de vivre.
Ça y’est, là je comprend plus rien, on m’a dit qu’elle était pauvre (même qu’on insistait lourdement dessus).
Riche surtout d’une voix qu’on ne peut entendre sans frissonner.
Alors là effectivement si on lit pas la fin du résumé, ceci ne veut strictement rien dire. Bon on sait qu'elle chante et qu'elle fait frissonner les gens (comme un traducteur lambda lorsqu'il entend le nom de Georges Vecsey, l'homme qui traduit moins bien qu'une mouette trisomique).
Elle veut arriver, faire carrière, elle rêve d’une maison entourée de fleurs
C'est bien, au moins elle est pas chiante. Quand elle sera riche et célèbre, elle achètera des fleurs. Je vous l'avais dit, c'est d'un niais. Moi personnellement, je quitterai tous mes amis et m'installerait en Charente.
Mais mal mariée, elle rêve surtout d’aimer et d’être aimée.
Hum mal mariée. Oui mieux vaut ne rien dire et pleurer en silence.
c’est le coup de foudre, le divorce, l’amour enfin, l’amour fou, tel que Patsy se l’était imaginé, encore plus beau même, avec ses moments de bonheur indicible, mais avec ses drames aussi
Bordel. Attention toute une vie résumée en trois mots. Coup de foudre + divorce + amour. Plein de mots compatibles. Puis la fin, c'est digne d'un Alain Chabat au sommet de sa glore.
Elle est montée au hit-parade de la chanson, elle a souffert, elle a été heureuse.
Ah elle a souffert et a été heureuse. C'est cool, un peut comme tout le monde non. Le hit-parade de la chanson. DE LA CHANSON. Bordel, vous en connaissez d'autres vous des hit-parade.
Allez pour le fun un petit extrait du livre :
" Patsy en resta bouche bée de stupéfaction"
"Sur ce, il tourna les talons et s'en alla, en brandissant son indignation comme un drapeau"
"Après s'être tirée du lit de bonne heure"
Tout ça dans la même page.
Les zamis, créons un fan club. Le fan club du comique le plus méconnu dans ce bas monde. Le fan club de Georges Vecsey.
Allez une petite citation pour finir :
Allez mollo, chuchota t'il, c'est un mariage pas une pendaison.
Les gratteurs de banjo fumaient à l'aise entre eux et pas du tout nerveux.
2 boulet(s) qui nous parlent
oui als la.... pas mal....
:/
moi je veux faire parti du fan club!
Pour cela tu devras m'envoyer 300 euros et tu auras la chance unique de rencontrer ton idole au détour d'une ruelle sombre...
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