lundi, novembre 28, 2005

Mon album Rock du siècle

Salut les petits loups!! Je suis Marc Toesca!! Vous vous souvenez de moi? Je présentais le top 50 au début des années 90, à une époque où un putain groupe de rock se permettait d'être number one du top au nez et à la barbe de nains en culotte courte style Jordy ou de groupes pseudo-gays style les Musclés: Nirvana.

Ah, qu'il est loin cet été 1992 où Kurt C. et ses deux potes emportaient tout sur leur passage. Un été à sauter partout, à taper sur ses vieux, à fracasser sa garde robe Tortues Ninja et à se balader en jeans troués, baskets sales et chemises à carreaux style bûcherons du grand Nord. (Pleure)

Bon, d'accord, j'avais onze ans et je tapais pas sur mes parents mais j'en rêvais!!!

Alors voilà, on est fin 2005 et être rock à cette période ben, c'est pas trop la joie. Même les Pixies sont obligés de se reformer pour nous faire croire qu'on est encore en 1992. Bouhhhhh!!

C'est pour ça que j'ai décidé en mon âme et conscience de vous chroniquer ce que je considère comme l'album qui a révolutionné le rock de ces (allez soyons fous!!) 2 000 dernières années:

Star Academy chante Daniel Balavoine

Je sais, me direz-vous, c'est s'attaquer à un monument intouchable que d'oser ne serait-ce qu' écrire son nom. Mais j'en prends le risque, décidé que je suis.

Oui car vous ne le savez peut-être pas mais peu de temps après sa mort, John Lennon avait convoqué les 3 autres Beatles dans le but de se reformer suite à la sortie de cette album atteignant des sommets de créativité et d'innovations orchestrales. Croyez-moi, un album susceptible de se faire reformer les Beatles plus de trente ans après, seul Star Academy pouvait le faire.
Même Brian Wilson, le leader des Beach Boys, ayant cru faire de Pet Sounds, l'album pop parfait, est retombé dans sa folie après l'écoute de Star Ac.
Et tous ces espoirs du rock anéantis. Tenez, prenez l'exemple de ce pauvre Pete Doherty. Se sentant totalement bidon à côté de la verve et du talent de ces Star Academiciens, il a été obligé de splitter les Libertines. Depuis, il a sombré dans la drogue et la dépression.
Même Iggy Pop, icone du rock, a été obligé de concéder: "Sans la Star Ac, jamais je n'aurais former les Stooges."
Kurt Cobain, le jour de son suicide, a même écrit sur sa lettre d'adieu: "Star Academy m'a tuer" (notez la faute d'orthographe à "tuer").
Et c'est en écoutant "Star Academy chante Daniel Balavoine" que Lou Reed a composé "Heroin" pompant allégrement le riff d'intro d'"Aimer est plus fort que d'être aimé". Honte à Lou Reed!!!
Même les Smiths, seul groupe récupérable des années 80, ont avoué qu'ils avaient demandé conseil à Nolwenn Leroy pour la composition de "There is a light that never goes out". Morrissey a d'ailleurs avoué: "Sans "Je ne suis pas un héros", jamais je n'aurais pensé être le chanteur des Smiths un jour."
Jimi Hendrix avant de mourir étouffé dans son vomi avait dit à un journaliste: "Si vous voyez Daniel Balavoine, dites lui que je lui dédie ma reprise de l'hymne américain à Woodstock".

Alors que dire, à travers tous ces exemples. Une fois de plus que l'histoire du rock nous surprend, entraînant des albums comme Sergent Pepper, The Velvet Underground and Nico, London's Calling, Grace, Nevermind ou encore The Queen is dead dans les oubliettes de la médiocrité. Une fois de plus, le GRAND PUBLIC ne s'était pas trompé, plaçant Star Academy number one du top 50 pendant 502 semaines d'affilée (même le record de Pete Sampras à la place de number one est EXPLOSE).

Ah, ce GRAND PUBLIC, adepte du bon gôut, capable de faire la part des choses entre le mauvais (White Stripes, Portishead), le très mauvais ( Stooges, Pixies, Sonic Youth) et le bon (Céline Dion, Shakira) voire le très bon (Garou, Natash St Pier). GRAND PUBLIC, je te vénère, car sans toi, que seraient mes goûts devenus. Aujourd'hui, je ne serais qu'un misérable looser écoutant des groupes de variété sans saveur tels que les Hives, les Sebadoh, les Dinosaur Jr, les Cocteau Twins ou pire encore les Massive Attack, les Pink Floyd ou les Pelican City (groupe de variété de supermarché qui passe en boucle sur NRJ et MTV)

Bien, mais revenons à ce que j'appelle l'album rock du siècle et essayons de comprendre le phénomène.
Ca commence avec une des plus belles intro de l'histoire du rock: " Je ne suis pas un héros". Tout est dans le titre. A côté, la face B d'Abbey Road des Beatles, c'est du pipi de chat. Une orchestration diabolique, des textes bouleversants ("Les coups de poings dans l'âme/Le froid de la lame qui court/Chaque jour me pousse/Un peu plus vers la fin/Quand je monte sur scène/Comme on prend le dernier train/Même les soirs de drame/Il faut trouver la flamme qui brûle/Pour toucher les femmes/Qui me tendent les mains/Qui me crient qu'elles m'aiment/Et dont je ne sais rien/C'est pour ça qu'aujourd'huiJe suis fatigué/C'est pour ça qu'aujourd'hui/Je voudrais crier/Je n'suis pas un héros/Mes faux pas me collent à la peau/Je n'suis pas un héros/Faut pas croire ce que disent les journaux/Je n'suis pas un héros/Un héros")
Moi, personnellement, j'en ai les larmes qui me montent aux yeux. Notez d'ailleurs cette phrase tellement belle "Il faut trouver la flamme qui brûle". Quand je vous dis que Morrissey a copié cette chanson pour "There is a light that never goes out".

Ensuite la deuxième chanson "Lucie" est un pur chef d'oeuvre d'accompagnement au piano dont les Beatles se sont inspirés pour composer "Hey Jude".

Le reste de l'album est une suite de ballades psychédéliques, mélange de Grateful Dead et de Jefferson Airplane, de rock progressif dans le style de Yes, de post punk à la Public Image ou encore de post rock à la Sigur Ros, toujours avec des textes torturés à la Jim Morrison ou Michael Stipe de REM.

Sigur Ros a dit que les vrais créateurs du post rock n'étaient ni Mogwai, ni Tortoise ou encore moins Radiohead mais bien les Star Academiciens qui ont révolutionné la façon d'utiliser les instruments en utilisant un archet à la guitare ou en enregistrant leurs disques dans une piscine vide. Sigur Ros n'a pas manqué également de les copier.

Personnellement, je possède la version vinyle collector de cet album pressée à 150 milliards d'exemplaires (donc très rares, avis aux amateurs) et des versions bonus remixées par Tricky ou Air.

La prochaine fois, je vous parlerai du concurrent direct de cet album et qui est à l'origine de la séparation des Beatles: Bernard Minet chante Goldorak.

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