Revolver, c'était y'a quarante ans...
Toi qui n'était pas né en 1966, toi qui collectionnais les 45 tours de Bernard Minet dans les années 80 et qui ne ratais aucune émission de Chantal Goya à la télé, oui toi, hé bien, cet article est pour toi.
Car sache, toi, ignorant que tu es, que sans quatre garçons anglais qui jouaient bien de la musique, tu en serais encore à écouter les chants militaires de ton grand-père.
Car, ces quatre garçons anglais qui jouaient bien de la musique, justement l'ont révolutionné, la musique. Tu piges? Non, évidemment.
Bien en 1966, donc, on a le choix. Soit on a tout compris et on écoute les Beatles, soit on a rien pigé et on écoute au choix Claude François, Dalida et d'autres merdes commerciales qu'on a pas fait exprès d'inventer.
Comparer "Belle belle belle" et "Tomorrow never know", c'est comme, hum, comparer, une vieille paire de baskets pourries et qui puent avec des Christian Dior. Mille classes d'écart. Bref entre la variétoche française et les Beatles, c'est kif kif.
Oui, je suis volontairement dur avec toi lecteur de ce blog, mais c'est exprès. Non, ne pars pas car ce n'est pas fini.
Revolver est un putain de disque sans qui le mot "pop" rimerai avec Star-academy. Les Beatles ont magnifié la pop avec des titres comme "Good day sunshine", "For no one" ou "Here, there and everywhere".
Dire qu'il y eut un avant et un après Revolver n'est ni arrogant ni excessif. Depuis, quelques disques ici ou là ont réussi à lui arriver à la cheville. Du style OK computer, The queen is dead (du seul groupe de pop valable des années 80, The Smiths), The Velvet Underground & Nico ou encore Hunky Dory.
Alors toi lecteur ignorant, cesse de lire ces bouses que sont Rock n' Folk ou les Inrocks et donne un coup de Revolver à tes enceintes.
"Nous vivons tous dans un sous marin jaune" Lennon-McCartney
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