mardi, janvier 16, 2007

Pensée Schyzophrénique

Une bonne chanson te fait danser, te fait pleurer, te fait sourire, te fait réfléchir Point barre.

Une chanson est belle lorsqu’elle nous fait penser à des souvenirs douloureux, heureux.

Mais … une chanson est exceptionelle quand elle raconte une histoire à elle seule, Une chanson est exceptionelle quand elle te fait partir loin, très loin dans ton inconscient, au point où tu ne sais plus différencier la réalité de l’imaginaire. Au son de cette chanson, à la première note, au premier accord, tu t’imprègnes de ces paroles, de cette vie qui n’est pas la tienne mais qui aurait très bien pu l’être si de nombreux facteurs à la con, dont on se rend soi même prisonnier, n’existeraient pas.
Au son de cette musique enivrante, tu es capable de tout, des relents de schyzophrénie t’atteignent en plein visage. Il faut te libérer. Mais tu es prisonnier de cette bulle que tu t’es crée toi-même. Il est temps de crever cette putain de bulle. Jim (Morisson) et Lou (Reed) seront tes chefs, tes chamans, tes Dieux – choisis ce que tu veux, je suis pas sectaire -. Et au premier cri bestial d’EUX, tu te libères, tu prends un couteau et tu hurles pour péter cette bulle à l’intérieur de laquelle tu es né , tu es enfin heureux. Libre. Mais déjà, les cris se font plus hésitants, se calment puis s’arrêtent. La chanson n’est plus.

Tu te réveilles alors. Sur ton lit. Pas de couteau, ton portable qui sonne, la télé est allumée sur une émission pourrie. La bulle est revenue. Mais pendant dix minutes, tu as imaginé une vie sans Big Brother. Et putain c’était bon.

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