I'm going to FAC, le retour
Puis vient l’appel de la bouffe. 12h20 sonne dans mon estomac. L’œil vif et le cerveau tout content d’aller manger, je me lève d’un bond et court vers le RU pour me rendre compte qu’il n’est que 09h30 et que la matinée risque d'être très longue. Puis vient enfin 12h20, enfin l’heure de manger. Mais au moment le plus intense de la faim, je me rend compte que je cours pour aller manger au RU. LE Restaurant Universitaire. Le RU en 30 ans n’a jamais changé, c’est toujours aussi dégueulasse. Donc ben moi plus faim, la seule joie et nourriture intérieure sera de voir mes zamis. J’appelle Poopipoopa qui m’annonce fièrement qu’elle vient de sortir et qu’elle arrive dans 5 minutes. 30 minutes plus tard arrivent les filles. J’ai eu le temps de lire en entier le journal 20 minutes et d’avoir fait les mots-croisés niveau hardcore. En s’excusant sous des prétextes fallacieux tramway en panne, invasion de crabes carnivores et tronçonneuses géantes envahissant la ville. Bon moi je les crois sur paroles parce que j’ai faim et que je m’en fous en fait. On s’avance fièrement et on se dit que dans cinq minutes un bon (hum) plat de pâtes nous attend. Erreur. 3520 personnes environ nous précèdent pour manger. Donc là deux choix se posent à nous : je ris nerveusement, je prend ma voiture et j’écrase tous les gens qui font la queue. Pour ma défense, je dirai que j’ai confondu le RU avec le Mac-Drive et que tous ces gens étaient des voleurs qui en voulaient à ma jolie voiture. La deuxième solution est d’attendre comme des cons tout en parlant de choses bien futiles quand on a faim. Donc bon là, on arrive à destination, enfin devant la madame qui sert la bouffe. Et la paf manque de pot. Juste devant ta gueule. Plus de pâtes. Ah non monsieur il ne reste que des endives vapeur un peu froide mais elles sont très bonnes. Après avoir pleurer un bon coup, je prend les endives et m’en vais manger. Pendant que Poopipoopa me parle de son dernier week-end passionnant en Dordogne et de la dernière série qu’elle me raconte dans une ferveur digne de Jean-Paul 2 et Pie 14 réunis, je mange fébrilement mes endives. A la première bouchée, bizarrement la faim diminue puis disparaît. Le RU pour un régime, c’est magique. Y’a pas mieux. Donc bon là après manger, on reste dans le RU parce qu’il fait froid dehors jusqu’à qu’on se fasse virer par l’aimable personnel. Vient l’heure de la reprise. Tout le monde râle parce qu’on est pas motivé et que tout de façon c’est de la merde ce qu’on fait et que les profs sont tous des cons. En même temps si on pouvait pas râler il nous resterait pas grand chose dans la vie. N’est ce pas ? Le TP approche. Une heure de recherche pour trouver la salle et me voilà prêt avec ma blouse. A suivre.
0 boulet(s) qui nous parlent
Enregistrer un commentaire
<< Home