jeudi, octobre 13, 2005

I'm going to FAC

Aujourd'hui la fac. Oui je suis un branleur, oui je vais à la fac. J'assume (41)(ok j’arrête, non mais c’est pour que tout le monde comprenne).

Allez parlons des cours. Très important les cours. Primordial.
Le cours typique de la fac est le cours à l’amphi : c’est un cours qui change radicalement d’une fac à l’autre. On peut ainsi très bien montrer son cul en médecine ou finir son dodo en sciences qu’on a pas eu la veille parce qu’on a eu l’heureuse idée d’aller voir un concert punque ou rock ou une autre connerie, en tout cas on est pas frais (comme les poissons de la fac) ; on est des jeunes on est des fous mais bon là c’est dur quand même. Bordel huit heures je savais même pas que ça existait sur ma montre (oui effectivement je n’ai pas de montre)
Fac de médecine, insultes en tout genre, vélo qui passe à côté du prof, chansons paillardes, lancer de bonbons et autres objets tels chaussures, moteur de tondeuse à gazon et lecteur DVD homologués sur pauvre primants qui ont rien demandé rythment les cours de ces futurs médecins.
Fac de Sciences, euh rien, ah si une fois y’avait un gars qui… non en fait c’était pas drôle. L’avantage c’est qu’on est pas dérangé et qu’on peut amener son coussin et son duvet sans que personne ne s’en rende compte.

Donc oui, le cours à l’amphi, cours le plus important, primordial d’y aller sous peine d’une mort atroce par strangulation auditive (on fait écouter du Crisitina Aguilera jusqu’à que l’oreille se détériore dans des circonstances atténuantes), cours que les profs ils disent que c’est important. Non je déconne tout le monde s’en fout. Puis les cours à 08h00 du matin, mouarf. Une fois n’écoutant que mon courage et prenant tous les risques d’un endormissement instantané et fatal sur le chemin de la cuisine ou sur la route (oui voiture + moi le matin = mort atroce du chien ou de la petite vieille qui met un peu trop de temps à passer, bordel ils sont trop lents et tout de façon mes phares marchaient plus et avec la buée dans la voiture faut pas s’étonner, z’avait qu’à faire plus attention)(puis de toute façon qu’est ce qu’elle foutait la vieille à 08 heures du matin ? on devrait me remercier une bouche de moins à nourrir) je me suis levé pour voir comment que ça se passe. Ben c’est fou comme le jeune a une faculté de ne pas se lever le matin pour les cours inutiles. Rassuré je n’ai plus jamais tenté l’expérience. Ahh le cours à l’amphi. Une petite phrase pour résumer ceci. Les cours à l’amphi c’est comme les toilettes. Tu t’assois et t’attends et quand t’en sors t’es toujours soulagé.


Allez soyons fous. Voici un exemple d’une journée fort passionnante et réjouissante à la fac.
Comme moi je suis sérieux et que j’ai que ça à foutre, je me lève (enfin se lever… bon je suis debout et j’ai les yeux ouverts)(oui vous avez remarqué je ne suis pas trop du matin).
Après avoir tant bien que mal bravé le froid, la buée et le radiateur qui marche pas, et cette saloperie d'auto radio qui a décidé de mettre NRJ rien que pour me faire chier me voici à la fac. Entre 08h00 et 09h00 faut pas trop me déranger, sachez jeunes gens que mes seules réponses seront un mgnmgnmgn magnanime ou un mouiii les jours où je pète le feu. Donc les gens qui me parlent de leur problème de portable, de leur voiture, de leur tronçonneuse ou des cours qu’ils ont a pas pu rattrapé parce qu’ils avaient ping-pong , c’est pas que je m’en fous, c’est qu’à 08 heures je tente une expérience humaine considérable et donc inutile de me déranger, je tente de communiquer avec une feuille blanche. Pour l’instant toutes les tentatives furent infructueuses mais j’ai bon espoir qu’un jour la copie me réponde.
La journée ayant mal commencé, ma copie me faisant toujours la gueule depuis 10 ans, je décide de lever un œil vers le tableau. Malheur. Le prof avide de nouvelles expériences m’interpelle et me fait passer au tableau dans la joie et la bonne humeur des autres prêts à se foutre de ma gueule méchants qu’ils sont. Moi, scrutant le tableau et dans un geste de désespoir implorant le premier rang (c’est à dire les trois personnes qui s’acharnent à rester au premier rang coûte que coûte qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il tempête), je déclare au prof triomphant : Mgngngn chais po, mgngngng po fait mgngnexercice. Lui tout heureux m’explique pendant 20 minutes un truc que je comprendrai jamais de toute façon. Revenant à mon siège, je décide de retenter une communication frontale avec ma feuille pendant les trois heures restantes. Puis vient l’heure de la bouffe. A suivre.

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