samedi, octobre 21, 2006

"La vie c'est comme une boîte de sardines, on s'est jamais sur quoi on va tomber." Napoléon avait raison en disant cela. Tiens, par exemple, l'autre jour, je me baladais tranquillement rue Sainte Catherine signant deux trois autographes par-ci par-là, profitant de ma notoriété naissante dans le milieu des stars du blog. Et là, je tombe nez-à-nez en face d'un ancien collègue de terminal. Et là d'un coup, un milliard de souvenirs de Montesquieu débarquent et me prennent par l'épaule. Moi, secoué, je ne sais que quoi dire. Je me retourne vers l'un deux et le souvenir me dit: tu te rappelles de ce prof qui puait un mélange de Gitanes et de café long? Les trois premiers rangs de la classe étaient vides. Ha ouai Limouzineau? Bien sûr!! On venait avec nos masques antipollution en cours.
Et puis cette femme pour qui le rire était banni de son existence et qui souffrait d'une paralysie faciale aigüe. Clément? Ouai c'est ça!! Ah le bon temps. Aujourd'hui, j'suis vieux, j'ai des rhumatismes et des factures à payer et pas de jardin public pour aller me détendre entre midi et deux, parfois trois.
Alors, oui,"la vie, c'est comme une boîte de sardines, on sait jamais sur quoi on va tomber", même que des fois les sardines, ben, elles sont pourries et elles sentent pas bon. Ca s'appelle vieillir.

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