samedi, juin 24, 2006

Le blond, mon meilleur ennemi

On a tous un blond dans notre vie. Vous savez cette personne parfaite qui vous fait penser que vous n'êtes qu'une pauv' merde et que vous n'arriverez jamais à rien.
Je vais donc vous blogger les pires humiliations que cette soi-disant perfection fait subir à des gens comme hum , au hazard...moi...

Le blond, le bus vient le chercher devant son domicile alors que nous, pauvre misérable être que nous sommes, on doit se taper 50 bornes à pied avant le premier arrêt. En plus, le bus du blond est climatisé, pas le nôtre...

Le blond, le facteur sonne deux fois quand il reçoit un colis. Nous, c'est juste un mot dans la boite aux lettres pour nous dire que notre colis est dispo à la Poste. Résultat, obligé de se taper une heure de queue devant une file indienne de vieux mous qui savent pas que depuis 2002, le franc n'existe plus.

Le blond, pour ses anniv, il a toujours droit à des super cadeaux du style baladeur MP3 ou le dernier DVD de Sonic Youth (pour Sonic Youth, j'exagère un peu, le blond n'y connait rien en zik). Alors que nous, on a droit comme chaque année à ce qui se fait de mieux en matière de bon goût: pull jacquart de chez Damart et des bougies parfumées dont le kitsch n'a d'égal que la déco de la salle à manger de ma grand-tante de Villenieus-le-bouc (trou paumé qui n'existe pas mais des milliers de gens qui croient qu'Internet c'est une sorte d'Interville dans l'espace se reconnaitront).

Le blond, quand il fait du sport, ne transpire jamais. Alors que nous, on va chercher une baguette chez le boulanger du coin, on a perdu dix litres de sueur et on fait fuir notre chat.

Le blond, sans jamais avoir joué de guitare de sa vie te sort le solo de Stairway to heaven sans une fausse note et s'excuse même après car il connait pas les paroles. Le blond aime la provocation. Nous, ça fait trois plombes qu'on se casse les doigts sur le riff de Smells like teen spirit.

Le blond, quand il bricole, ne se blesse jamais. Nous, on essaye d'emboîter deux planches ensemble, on trouve le moyen de se tordre la cheville.

Le blond quand il va en vacances, il fait toujours beau. Nous, on part au sud de l'Espagne, on se tape des intempéries qui foi de paysan aragonnais n'avaient été aussi importantes depuis 1853...

Bon, j'arrête là car ça va m'énerver et je crois que le prochain blond que je vois, je lui donne un coup de tête à la Zidane. D'ailleurs si Zizou a allumé le rital, c'est parce que l'autre était blond...

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