Tout petit, tout seul

Les enfants, ceci n’est pas de moi. Rendons à César ce qui appartient à lui-même. Ceci est un petit texte à la con caché dans un album d’un groupe de ska Babylon Circus et comme ça m’a bien fait rire, j’ai décidé de vous le retranscrire, pour que vous ne mourriez pas bête ce soir en allant faire dodo pour la dernière fois de votre vie.

C’est l’histoire d’un petit bonhomme tout petit tout seul. Il se dit que c’est pas bien grave qu’il soit tout petit vu qu’il est tout seul. Il se dit que c’est pas bien grave qu’il soit tout seul, que de toute façon s’il y’en avait d’autre il saurait pas quoi leur dire. Que eux sûrement ils viendraient l’emmerder dans son petit chez lui. Que de toute façon, ils auraient pas intérêt à piétiner son petit carré de petite pelouse. Que si y’en avait d’autres, il achèterait un petit gros chien bieeeen concentré bieeeen tout plein de dents. Qu’il le dresserait à les attaquer, à les découper en mille petits morceaux qui seraient bien plus petits que lui. Qu’après il ferait marcher leur morceau de viande au pas. Qu’il aurait une armée de biftecks de ces connards, avec laquelle il irait attaquer des planètes pour tous les niquer ces pédés d’extraterrestres et leur faire voir qui sait le plus fort. C’est l’histoire d’un tout petit bonhomme à qui sa maman vient de demander d’éteindre sa Nintendo.