lundi, novembre 13, 2006

Live fast, die slow


Moi qui ne pensais pas sortir vendredi soir, me voilà en train de payer 7euros pour un concert de punk allemand.
Quel plaisir de ressentir à nouveau la musique au plus profond de son être, de devenir cette musique, ne plus être qu'un corps en mouvement, le rythme directement branché sur chaque nerf de ce corps, ne plus avoir aucune volonté de paraître quelque chose que l'on n'est pas forcément. c'est dans ces moments là que l'on se sent vivants.
Le rock'n roll me nourrit, me construit, me définit. C'est une des seules choses que l'espèce humaine ai créé et dont je suis fière. peut-être LA seule chose qui me rapproche des autres être humains. c'est ce que je me dis quand je me vois danser le rock'n roll avec un vieux punk grand comme un nain de jardin au beau milieu d'un pogo (petit le pogo d'ailleurs). N'oublions tout de même pas l'alcool dans la liste des choses me rapprochant des autres humains...
Si on veut être réaliste, cela se passe en fait de cette façon (en tout cas pour moi): l'alcool permet d'aller vers les autres individus humains et le rock'n roul devient ensuite le principal sujet de "discussion" (ou plutôt échange de propos quasi-incohérents entre personnes totalement dans leurs mondes une fois bourrées).Mais finalement, on peut en apprendre des choses de cette façon... Il y a ceux qui aiment tout, ceux qui sont très difficiles, qui critiquent beaucoup voir trop (comme patric eudeline),ceux qui mettent chaque groupe dans une petite case (pop, rock,punk, punkrock, métal, heavymétal, blackmétal, hardrock, postpunk, hardcore, skatecore, électro, électropunkrock, et j'en passe), ceux-là sont intéressants, moi j'adore leur demander : et machin, c'est quoi comme style musical?, et truc alors? Personnellement je trouve ça complètement crétin de vouloir tout trier, mais en soirée, une fois torchée ça me fais rire.

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