jeudi, décembre 15, 2005

Oh Râle

Pour commencer et dans le cadre de la connaissance des grands chanteurs français qui ose dire ce que Johnny Halliday ne peut pas dire parce qu’il est nul et vieux, voici une fabuleuse chanson des Betteraves :

La cret' dresée les cheveu coloré
Manu l'keupon est prêt pour la baston
Le gang des koiffeurs ne lui fait pas peur
Il est prêt à staper pour son identité !

SAUVON NOS CHVEUX ! !
TUON Lé KOIFFEURS ! !

Tueur de koiffeur ! !

Les cheveux crepu
Les dreads-locks jusqu'au cul
Bob le rasta
Est prêt pour le combat !
Y s'et armé d'un razoir égizé
Falai pa lénérvé
LE KOIFFEUR EST SKALPER !!

SAUVON NOS CHVEUX ! !
TUON Lé KOIFFEURS ! !


Merci pour eux et merci pour mes cheveux qui vous emmerdent. Les paroles viennent de leur propre site et si vous trouvez qu’il y’a plein de fotes, zavez qu’à vous plaindre chez eux. Bordel.

Vendredi, il s’est passé une chose que j’affectionne par dessus tout, autant que la variole et les fromages de chèvres périmés : le passage à l’oral devant toute une classe.

Qui n’a jamais connu cette joie de passer sur un sujet devant des vrais gens qui n’attendent qu’une chose : que vous vous entraviez dans le fil du rétroprojecteur, entraînant un cassage de gueule de votre part, puis comme la nature est bien faite vous allez vous cogner la tête la première contre une table. Les pompiers arriveront, on tentera de vous réanimer. Le point positif est que ça fait de l’animation et le cours sera annulé pour le bien de tout le monde. Le point négatif c’est qu’il faudra rattraper le cours un autre jour.


Vient le joyeux ballet (à chiotte) des sujets presque intéressant jusqu’au sujet recommandé pour nos amis les insomniaques.

Tiens allez après l’échelle du bide merveilleusement édicté par moi-même, on va faire l’échelle d’un passage à l’oral.

Niveau 0 :
L’oral désastreux. L’encre de vos transparents a la bonne idée de s’associer avec l’encre de vos notes, votre clé USB qui ne veut pas fonctionner parce qu’elle a décidé que c’était aujourd’hui qu’elle ferait chier son monde. Sans vos notes, vous êtes comme une mouette dans une nappe de pétrole. Dans la merde jusqu’au cou. Vous décidez de braver quand même l’inconnu en récitant ce que vous savez. Malheureusement, en face de vous un prof teigneux qui vient de perdre son ticket de loto gagnant. Et là, c’est le drame. Une note finale tendant vers les 0. Vous avez échoué, vous n’êtes plus qu’un débris dans la société libérale, comme boulot vous avez pour seule alternative trouveur de slogan populaire et gauchiste pour le Front National.

Niveau 1 :
Vous avez tout bien préparé. Vous avez dormi 20 heures la veille pour péter le feu. Vous avez mis chaque transparent dans une chemise différente et vos notes sont en 15 exemplaires. Mais vous avez omis une seule chose. Que vous êtes un grand stressé et que la seule pensée de parler à quelqu’un que vous ne connaissez pas vous rend niais, bègue et aphone. Après avoir vomi six fois en 30 secondes, vous passez devant la classe. Vous prenez votre feuille. Et là c’est le drame. A peine le temps de commencer à parler que vous vous rendez compte que la feuille bouge beaucoup. Elle tremble comme une feuille (mouhahaha). Vous vous rendez compte que vous ne contrôlez plus vos mains, vous lâchez alors cette feuille et vous commencez à frapper le prof avec le rétroprojecteur sans que vous ne puissiez contrôler quoi que ce soit. Le prof étonné, mais avide d’expériences uniques, vous mettra entre 5 et 10 suivant le sang qu’il coulera autour de lui. Excusez moi je me suis laissé emporté par mon (go)élan.
Bon en très gros, vous oubliez tout ce que vous avez appris et vous vous plantez. Puis c’est tout. Me faites pas chier.

Niveau 2 :
L’oral presque bon jusqu’à cette foutue dernière minute. Vous avez tout bien récité tout ce que vous vouliez dire. Vous êtes ravi, tout le monde s’est endormi, vous pouvez commencer à fouiller les poches de vos victimes afin de voler leurs portables et zotres lecteurs mp3. Quand tout à coup, le prof vous pose une question. J’ai envie de dire LA question. Et évidemment paf, vous ne connaissez pas LA réponse. C’était trop beau. Vous essayez de répondre euh ben je l’ai expliqué dans le premier chapitre, c’est le machin qui fait avec un truc et donc à la fin ça donne ça. Peu convaincu, le prof décide de vous renvoyer à votre place et vous maudirez cette dernière minute toute votre vie. Depuis, vous avez une phobie des dernière minutes et vous ne pouvez plus voir la fin d’un film, écouter la fin d’une chanson sans que vous soyez pris de tremblements incontrôlés entraînant une joie certaine chez vos amis les épileptiques et parkisonien.
Une variante est l’élève neuneu qui ne s’est pas endormi durant votre exposé. Pire, il a même écouté. Et là bam. Il vous pose une question vicieuse. Là, vous riez jaune, vous lui faites un regard aussi noir que les AX noires (hum un peu pourri la comparaison). Mais le gars insiste. Soit il est très con, soit il ne vous aime pas et il a décidé de vous destituer de votre rang d’élève modèle que vous êtes, jaloux qu’il est. Bon, il est évident que ce gars ne passera pas la nuit.

Niveau 3 :
The perfect oral. L’oral maîtrisé de bout en bout, les questions vicieuses balayés comme un balai qui balaierait bien (ouais c’est la fin je fatigue un peu là). Pas de stress, rien.
Il est nécessaire de vous dire que ce niveau de perfection n’a jamais été atteint par un élève. Trop feignants pour bien bosser ou trop stressés pour bien réciter, l’étudiant est voué à l’échec.

Vendredi, j’étais à un niveau 0.5. Oui j’étais en forme.

Merci. Adieu.

PS : Juste. FatFrancis, tu me refais encore un post comme ça pas drôle et je brûle tous tes CD.

1 boulet(s) qui nous parlent

Anonymous Anonyme a dit...

Vive les rétroliens!! Au moins je m'embeterai plus à chercher l'adresse de ton blog mdr!!!

18/12/05 19:48  

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